Généralités
Alcyonium coralloides
Le corail est un animal de l’embranchement des Cnidaires (le même embranchement que les méduses). Les coraux vivent généralement en colonies d’individus qui sont des « superorganismes ». Les individus sont nommés « polypes ». Chaque polype sécrète son propre exosquelette (près de la base et tout au long de sa vie) ; selon les espèces, cet exosquelette est dur (à base de carbonate de calcium), ou mou et protéinique. Chaque colonie forme ainsi un « squelette colonial » plus important et durable, dont la forme est propre à l’espèce, à partir de minéraux prélevés dans l’océan. Les coraux durs, « constructeurs de récifs », ont formé par accumulation de ces squelettes durs des récifs coralliens dont certains sont devenus les plus grandes structures complexes connues créées par les organismes vivants (les grandes barrières de corail).
De nombreux coraux vivent en symbiose avec des végétaux unicellulaires : les zooxanthelles dans les mers chaudes, ou d’autres espèces de phytoplancton dans les mers froides. Un large éventail de bactéries fixatrices d’azote, y compris des décomposeurs de chitine vivent dans le mucus produit par les polypes et forment une part importante de la nutrition des polypes. Le type d’association entre le corail et sa flore varie selon l’espèce. Différentes populations bactériennes sont associées aux muqueuses, au squelette et aux tissus des coraux.
Depuis quelques décennies, les populations de corail se dégradent, probablement en raison du changement climatique, de la pollution et de la surpêche qui pourraient avoir développé la susceptibilité des coraux aux maladies. Plus de vingt maladies des coraux différentes ont été récemment décrites, seule une poignée d’entre elles sont comprises et ont des agents pathogènes isolés et caractérisés.
Longévité
En tant que colonies, les grands récifs coralliens semblent être les plus vieux animaux coloniaux vivants du monde. En tant que colonies, leur longévité dépasse de loin celle des tortues géantes des Galapagos, vivant plus de 200 ans, ou des palourdes quahog qui peuvent vivre plus de 400 ans. Certaines colonies auraient peut-être plusieurs centaines voire plusieurs milliers d’années selon certains experts.
Reproduction du Corail
De nombreux coraux tropicaux présentent la particularité d’avoir une reproduction annuelle synchrone.
L’émission au même moment d’une grande quantité de spermatozoïdes et d’ovules dans l’eau constitue une ressource dite « ressource pulsée » pour les nombreux animaux (filtreurs notamment) qui s’en nourrissent, tout en favorisant un brassage génétique important.
Ce cycle annuel est calé sur le cycle lunaire.
Sources:
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Corail
Photos
Vidéos
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Une partie importante des récifs est composée de corail dur. Sur cette vidéo vous pouvez voir du corail de la famille des Acropores. Ils sont parmi les coraux les plus courants de notre époque. – Source videos.abuledu.org.
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Le récif : le corail « plume d’autruche » – Source videos.abuledu.org.
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Le corail de feu est particulièrement abondant en mer rouge. Les espèces de ce genre sont communément appelées coraux de feu en raison de leurs cnidocystes capables de percer la peau humaine qui provoquent des douleurs semblables à celles de brûlures.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Corail_de_feu – Source videos.abuledu.org.
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C’est une grande comatule buissonnante, dont le diamètre peut dépasser 20 cm, et qui vit assez exposée. Ses bras sont longs et épais, non ramifiés (en dehors des pinnules) et de taille homogène ; elle peut en avoir plus de 200. Sa couleur est très variable : elle est souvent noire (notamment à proximité de la surface), mais peut aussi être jaune, orangée, verte, ou bigarrée (le rachis coloré et les pinnules noires, ou encore les bras rayés, par exemple, ou juste la pointe des pinnules jaune). Les pinnules ne sont pas disposées de manière régulière, et ne forment pas un plan comparable à une plume2. La partie aborale paraît d’un seul bloc en raison de sa composition en pavement serré. On la trouve souvent juchée au sommet des coraux ou des éponges3.
Comme toutes les comatules, elle est pourvue de cirres munis de griffes, ici assez courtes, qui lui permettent de s’agripper au substrat, mais aussi de pouvoir se déplacer si nécessaire.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Comaster_schlegelii – Source videos.abuledu.org.
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30 secondes d’images à peu près stables … ça demande une sacrés gymnastique, il faut rester stable mais luter contre le courant et les modifications de volume d’air liées à la respiration … là vous voyez Christophe en plein exercice ! – Source videos.abuledu.org.
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Le corail de feu est particulièrement abondant en mer rouge. Les espèces de ce genre sont communément appelées coraux de feu en raison de leurs cnidocystes capables de percer la peau humaine qui provoquent des douleurs semblables à celles de brûlures.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Corail_de_feu – Source videos.abuledu.org.
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La raie pastenague à taches bleues ou pastenague queue à ruban (Taeniura lymma) est une raie de la famille des Dasyatidae. L’espèce est présente de la zone intertidale jusqu’à une profondeur de 30 m. Elle est fréquente dans les habitats côtiers ou à proximité de récifs coralliens des océans Indien et Pacifique occidental. Cette raie assez petite ne mesure pas plus de 35 cm de largeur : le disque pectoral est ovale et largement régulier, les grands yeux sont protubérants, la queue courte et épaisse surmonte un repli encaissé dans la nageoire. Le poisson est facilement reconnaissable à son éclatant jeu de couleurs qui consiste en de nombreux points bleus électriques sur un fond jaunâtre avec une queue striée de deux bandes bleues.
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Raie_pastenague_%C3%A0_taches_bleues – Source videos.abuledu.org.