L’inventeur
Clément Ader (1841 – 1925) est un ingénieur français très inventif, qui créa en 1890 un prototype nommé « Éole », équipé d’un moteur à vapeur et d’ailes dont la forme imitait celles des chauve-souris, mais qui ne pouvait pas changer de direction… Il lui aurait fait quitter le sol (interruption dans les traces des roues au sol) sur une cinquantaine de mètres, devenant par là l’inventeur français de l’avion.
Beaucoup d’inventions de cette fin du XIXème siècle ont une origine disputée, et l’avion suit cette règle. Il semble certain que les erreurs de conception des avions d’Ader ne leur aurait jamais permis de voler réellement, à l’inverse des réalisations des frères Wright (États-Unis) qui effectuent dès 1903 de vrais vols, stables et dirigés.
Le saviez-vous ?
Une tentative d’explication fait du mot « avion » l’acronyme d’Appareil Volant Imitant l’Oiseau Naturel En fait, c’est d’abord un marin français, qui rêve de machines volantes, qui invente le mot « aviation », en contractant « avis » qui signifie « oiseau » en latin et « navigation », puis partant de ce mot Clément Ader qui crée le mot « avion ».
Comment ça marche ?
Comment une aile permet-elle de voler ? Et bien en fait … on ne sait pas !!
Depuis plus de 100 ans, des théories sont avancées par de grands savants, mais toutes ces théories ont des incohérences ou des contradictions. Elles sont de plus extrêmement difficiles à comprendre.
Voici la plus simple :
un « morceau » d’air (rectangle bleu) arrive à l’avant de l’aile.
L’aile le coupe : le trajet de la « moitié » d’air qui passe au dessus est plus long en distance que celui de la « moitié d’air » qui passe dessous.
Il doit donc aller plus vite pour pouvoir arriver en même temps derrière l’aile et reconstituer le «morceau» d’air initial.
Un savant italien du nom de Bernoulli a prouvé que plus la vitesse d’un gaz est grande, plus sa pression est petite. La pression dans le morceau jaune est alors plus faible que celle dans le morceau bleu, et l’aile est donc poussée plus fort vers le haut que vers le bas. On appelle ce phénomène portance.